Aller au contenu principal

Sites Web, contenus et métadonnées accessibles et inclusifs

Résumé 

L’accessibilité garantit que les personnes en situation de handicap pourront se servir des contenus, métadonnées et fonctionnalités numériques de sites Web et des publications numériques, tandis que l’utilisation d’un langage et de supports visuels inclusifs veille à ce que des groupes divers se sentent respectés. La sensibilisation à l’accessibilité et à l’inclusion est la première étape ; c’est elle qui permet ensuite aux éditeurs ayant choisi le modèle Diamant de développer des politiques et des processus de travail qui respectent la réglementation applicable et améliorent l’expérience utilisateur pour tout le monde.

Texte détaillé

L’accessibilité désigne la conception de produits ou de services pour garantir que les contenus et les fonctionnalités numériques sont disponibles pour toutes les personnes, indépendamment de leurs capacités ou handicaps. Les produits et services accessibles sont garants d’un accès à la fois direct, c’est-à-dire sans assistance, et indirect, c’est-à-dire compatible avec les technologies d’assistance individuelle, comme un lecteur d’écran. Pour sa part, l’inclusion implique d’agir en amont pour créer un environnement où les gens se sentent accueillis, respectés et valorisés. Quand un éditeur ayant choisi le modèle Diamant néglige de prendre en considération l’accessibilité et l’inclusion, il se peut que certains utilisateurs soient incapables d’accéder à leurs produits ou services, ou mal à l’aise pour le faire. Il se pourrait même, parfois, que l’éditeur dans cette situation enfreigne la réglementation en vigueur.

Une première étape vers l’accessibilité est la prise de conscience de la nécessité de rendre accessibles à tout le monde les contenus et les fonctionnalités (sites Web, publications numériques, etc.). Comme les exigences varient d’une région à l’autre ; il revient à chaque éditeur ayant choisi le modèle Diamant de connaître la loi et les considérations en vigueur chez lui (W3C, 2023a). Dans un contexte mondial, une bonne stratégie pour accroître sa conformité aux normes internationales d’accessibilité est de suivre les Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) 2.2 (W3C, 2023b) et l'Article 9 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies (ONU, 2006).

Les points à considérer concernant l’accessibilité dans l’édition scientifique et savante incluent ceux-ci : présenter le texte dans un ordre de lecture logique ; s’assurer que la police, la couleur et la taille des caractères ainsi que l’interligne sont ajustables ; séparer la présentation et le contenu ; accompagner les images d’une description et d’un texte alternatif, ainsi que les vidéos d’une légende ou d’une transcription ; numéroter les pages ; et utiliser des métadonnées pour communiquer les modes et caractéristiques d’accessibilité des ressources. Bien des aspects de l’accessibilité sont très poussés, et les éditeurs ayant choisi le modèle Diamant peuvent la soutenir en s’assurant que de compter sur du personnel ayant les savoirs qu’il faut. En outre, ils peuvent rédiger des déclarations et politiques d’accessibilité pertinentes, et veiller à intégrer l’accessibilité à leurs processus de travail en tant que priorité stratégique et opérationnelle, et non à la manière d’une arrière-pensée ou d’une démarche ponctuelle (Conrad et Kasdorf, 2018).

La variété de langue choisie peut contribuer à l’accessibilité et à l’inclusion dans l’édition scientifique et savante. Par exemple, des résumés dans une langue simple peuvent rendre le contenu accessible aux publics non spécialisés et aux lecteurs ayant un niveau d’instruction plus faible ou utilisant une langue non dominante, et les éditeurs ayant choisi le modèle Diamant peuvent publier ces résumés à côté des articles de revues (Rosenberg et coll., 2023). En ce qui concerne l’inclusion, il est essentiel d’utiliser un langage respectueux (Ashwell et coll., 2023). Le langage inclusif reconnaît la diversité, fait preuve de respect envers toutes les personnes, est sensible aux différences et promeut l’égalité des chances. Lors de la rédaction, il est important de ne pas simplement adopter le point de vue qui représente le groupe considéré comme le groupe par défaut. Par exemple, comme l’édition scientifique et savante est actuellement dominée par l’anglais, il peut être facile de tomber dans le piège de formuler ses communications d’un point de vue occidental. Ce piège guette aussi d’autres groupes qui ont traditionnellement détenu plus de pouvoir, comme les hommes, les personnes blanches ou les personnes valides. Au-delà du texte, il importe aussi d’utiliser des images et des techniques de visualisation de données inclusives. Les éditeurs ayant choisi le modèle Diamant peuvent promouvoir l’inclusion en utilisant un langage respectueux et des images diversifiées sur leurs sites Web et dans leurs ressources, et en adoptant des politiques qui encouragent les auteurs, les pairs évaluateurs et les rédacteurs à faire de même. De plus, ils peuvent fournir à ces groupes des conseils ou des ressources de formation sur la manière d’employer un langage et des supports visuels inclusifs.


Articles de la toolsuite annexes


Directives annexes


Matériels de formation annexes


Références


Pour en savoir plus


Glossaire


Foire aux questions  


Licence

Ce document est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International License


Menu de la Toolsuite

Last Updated